Souleymane Ould Breïhim, président du Nadi Trarza Medine Athlétic : ‘’Je lance un appel à tous les ressortissants du Trarza pour venir en aide à notre club’’
Après quatre ans à la tête de la ligue régionale de football du Trarza Souleymane Ould Breïhim vient de passer le flambeau à Bada Diagne. Reprouvant le mode d’élection, Souleymane a boycotté le scrutin ouvrant le boulevard à son challenger. Membre du comité directeur de la FFRIM et Président du Nadi Trarza Medine Athlétic, il évoque les difficultés auxquelles est confronté son club et lance un appel aux hommes d’affaires et aux mécènes pour venir à la rescousse du club phare du Trarza
Le Calame: Candidat à votre propre succession à la présidence de la Ligue régionale de football du Trarza, vous avez jeté l’éponge peu avant la tenue du scrutin ? Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à boycotter l’AGE ? Quelle lecture faites-vous de la dernière Assemblée générale élective de la Ligue régionale du Trarza ?
Souleymane Ould Breïhim : Notre mandat est arrivé à terme après quatre ans d’exercice difficile. Il fallait renouveler les instances qui ne fonctionnent pas du tout. Des problèmes de divers ordres ont entrainé un blocage sans précédent. Ces deux dernières années, le championnat régional du Trarza et d’autres compétitions ne se sont pas joués. Certains membres n’avaient pas de bonnes intentions pour le football du Trarza.
Les élections se sont déroulées dans des circonstances particulières. Les textes régissant l’Assemblée Générale n’ont pas été respectés. Je ne reviens pas sur ces circonstances. Ma défaite aurait pu être amère si l’Assemblée générale ne s’était pas déroulée de manière irrégulière. Toutefois, en bon sportif, je félicite le nouveau président (ndlr Bada Diagne).C’est quelqu’un qui peut apporter quelque chose au football du Trarza. Je lui souhaite un bon mandat avec beaucoup de réussite.
Des années durant, je me suis battu, pas à des fins personnelles mais pour l’essor du football au Trarza. Je reste dès lors à la disposition de la nouvelle équipe pour faire avancer le football dans notre région.
Quel bilan dressez-vous des quatre ans passés à la tête de la Ligue régionale du Trarza ?
Le bilan est satisfaisant. Je peux dire qu’à 90%, nous avons réussi les objectifs que nous étions fixés à notre élection. Premièrement, nous avons fait remonter une équipe de Rosso, le Nadi Trarza Athlétic club en super D1, lors de la saison 2018-2019 et ce, après huit ans d’absence. Nous avons pu maintenir le club deux saisons durant en première division.
Le deuxième objectif est relatif aux infrastructures. Le stade Ramdhane est non fonctionnel et celui du PK7 est depuis une décennie en chantier. C’est pour cela que le Nadi Trarza Medine Athlétic a joué pendant deux ans tous ses matchs à l’extérieur.
Grâce à mes contacts au sein de l’Etat, avec l’aide de la FFRIM et au sein du ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de l’Aménagement du territoire, nous avons réussi, en avril-mai derniers, à entamer la réhabilitation du stade Ramdhane. Le marché a été octroyé au génie militaire. Le président de la République aurait fixé un deadline d’achèvement des travaux au 28 novembre prochain. Cet objectif a été atteint grâce aussi à l’intervention de beaucoup de personnes. On aurait pu mieux faire. Mais ces deux dernières années ont été un échec. Nous n’avons pas pu organiser le championnat local. C’est une tâche noire dans notre mandat.
Comment se porte le Nadi Trarza Medine Athlétic ? Quelles sont les difficultés auxquelles fait face le club phare du Trarza ?
Le Nadi Trarza Medine Athlétic évolue depuis trois saisons en Super D1 avec toutes les difficultés. Sachant que nous recevons tous nos matchs à l’extérieur (ndlr à Nouakchott).Financièrement, c’est très lourd. En dépit de cette situation, nous avons pu nous maintenir en première division. Les résultats ont été probants. Je profite de l’opportunité que vous m’offrez pour lancer un appel pressant à tous les opérateurs économiques, aux hommes d’affaires pour venir en aide à Nadi Trarza Medine Athlétic pour nous permettre de poursuivre notre participation au championnat national. Ainsi qu’à tous les ressortissants du Trarza. La concurrence est rude. Et le championnat national devient de plus en plus exigeant financièrement. Nous ne disposons d’aucun sponsor et d’aucun appui. C’est dans cette optique que nous sollicitons la mobilisation conséquente des agriculteurs, des usiniers et entrepreneurs basés à Rosso à soutenir le club.
Je tiens à remercier chaleureusement et de vive voix, de manière sincère l’ancien ministre du pétrole, de l’Energie et des Mines Monsieur Mohamed Ould Abdelvetah. Il a été la seule personne sensible à notre demande. Il a aidé à ‘’grande hauteur’’ le Nadi Trarza Medine Athlétic. Son aide généreuse et conséquente nous a été d’une grande utilité. Et nous ne cesserons jamais de le remercier. Si seulement, nous arrivons à disposer de soutien de quatre bonnes volontés comme lui, nous allons remporter le titre de champion. C’est un défi que je lance.
Nous invitons les intervenants dans le domaine des affaires à nous tendre l’oreille et à nouer avec nous un partenariat gagnant-gagnant. Nous ne voulons pas qu’ils nous donnent de l’argent. Mais si chaque usine (il y en a 24 à Rosso) nous prend en charge deux joueurs comme employés rémunérés avec un salaire décent, nous pourrons décrocher la deuxième ou troisième place du championnat.
Je rappelle que grâce à notre encadrement, nous arrivons à éviter à plusieurs jeunes les chemins déviant vers la délinquance et d’autres tentations. Et c’est déjà important…
Recueillis par THIAM Mamadou
Le CALAME
Le Calame: Candidat à votre propre succession à la présidence de la Ligue régionale de football du Trarza, vous avez jeté l’éponge peu avant la tenue du scrutin ? Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à boycotter l’AGE ? Quelle lecture faites-vous de la dernière Assemblée générale élective de la Ligue régionale du Trarza ?
Souleymane Ould Breïhim : Notre mandat est arrivé à terme après quatre ans d’exercice difficile. Il fallait renouveler les instances qui ne fonctionnent pas du tout. Des problèmes de divers ordres ont entrainé un blocage sans précédent. Ces deux dernières années, le championnat régional du Trarza et d’autres compétitions ne se sont pas joués. Certains membres n’avaient pas de bonnes intentions pour le football du Trarza.
Les élections se sont déroulées dans des circonstances particulières. Les textes régissant l’Assemblée Générale n’ont pas été respectés. Je ne reviens pas sur ces circonstances. Ma défaite aurait pu être amère si l’Assemblée générale ne s’était pas déroulée de manière irrégulière. Toutefois, en bon sportif, je félicite le nouveau président (ndlr Bada Diagne).C’est quelqu’un qui peut apporter quelque chose au football du Trarza. Je lui souhaite un bon mandat avec beaucoup de réussite.
Des années durant, je me suis battu, pas à des fins personnelles mais pour l’essor du football au Trarza. Je reste dès lors à la disposition de la nouvelle équipe pour faire avancer le football dans notre région.
Quel bilan dressez-vous des quatre ans passés à la tête de la Ligue régionale du Trarza ?
Le bilan est satisfaisant. Je peux dire qu’à 90%, nous avons réussi les objectifs que nous étions fixés à notre élection. Premièrement, nous avons fait remonter une équipe de Rosso, le Nadi Trarza Athlétic club en super D1, lors de la saison 2018-2019 et ce, après huit ans d’absence. Nous avons pu maintenir le club deux saisons durant en première division.
Le deuxième objectif est relatif aux infrastructures. Le stade Ramdhane est non fonctionnel et celui du PK7 est depuis une décennie en chantier. C’est pour cela que le Nadi Trarza Medine Athlétic a joué pendant deux ans tous ses matchs à l’extérieur.
Grâce à mes contacts au sein de l’Etat, avec l’aide de la FFRIM et au sein du ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de l’Aménagement du territoire, nous avons réussi, en avril-mai derniers, à entamer la réhabilitation du stade Ramdhane. Le marché a été octroyé au génie militaire. Le président de la République aurait fixé un deadline d’achèvement des travaux au 28 novembre prochain. Cet objectif a été atteint grâce aussi à l’intervention de beaucoup de personnes. On aurait pu mieux faire. Mais ces deux dernières années ont été un échec. Nous n’avons pas pu organiser le championnat local. C’est une tâche noire dans notre mandat.
Comment se porte le Nadi Trarza Medine Athlétic ? Quelles sont les difficultés auxquelles fait face le club phare du Trarza ?
Le Nadi Trarza Medine Athlétic évolue depuis trois saisons en Super D1 avec toutes les difficultés. Sachant que nous recevons tous nos matchs à l’extérieur (ndlr à Nouakchott).Financièrement, c’est très lourd. En dépit de cette situation, nous avons pu nous maintenir en première division. Les résultats ont été probants. Je profite de l’opportunité que vous m’offrez pour lancer un appel pressant à tous les opérateurs économiques, aux hommes d’affaires pour venir en aide à Nadi Trarza Medine Athlétic pour nous permettre de poursuivre notre participation au championnat national. Ainsi qu’à tous les ressortissants du Trarza. La concurrence est rude. Et le championnat national devient de plus en plus exigeant financièrement. Nous ne disposons d’aucun sponsor et d’aucun appui. C’est dans cette optique que nous sollicitons la mobilisation conséquente des agriculteurs, des usiniers et entrepreneurs basés à Rosso à soutenir le club.
Je tiens à remercier chaleureusement et de vive voix, de manière sincère l’ancien ministre du pétrole, de l’Energie et des Mines Monsieur Mohamed Ould Abdelvetah. Il a été la seule personne sensible à notre demande. Il a aidé à ‘’grande hauteur’’ le Nadi Trarza Medine Athlétic. Son aide généreuse et conséquente nous a été d’une grande utilité. Et nous ne cesserons jamais de le remercier. Si seulement, nous arrivons à disposer de soutien de quatre bonnes volontés comme lui, nous allons remporter le titre de champion. C’est un défi que je lance.
Nous invitons les intervenants dans le domaine des affaires à nous tendre l’oreille et à nouer avec nous un partenariat gagnant-gagnant. Nous ne voulons pas qu’ils nous donnent de l’argent. Mais si chaque usine (il y en a 24 à Rosso) nous prend en charge deux joueurs comme employés rémunérés avec un salaire décent, nous pourrons décrocher la deuxième ou troisième place du championnat.
Je rappelle que grâce à notre encadrement, nous arrivons à éviter à plusieurs jeunes les chemins déviant vers la délinquance et d’autres tentations. Et c’est déjà important…
Recueillis par THIAM Mamadou
Le CALAME
