Mourabitoune : ‘’J’ai le sentiment que cette sélection peut aller encore plus loin’’, affirme Amir Abdou
Technicien réputé pour sa rigueur, Amir Abdou est un sélectionneur désormais renommé. Pour sa première sortie post can 2023, le sélectionneur national a réservé, comme à son habitude, la primeur à la presse française. Dressant le bilan de la participation mauritanienne, le tacticien comorien s’est dit , dans un entretien accordé à ‘’Sud Ouest’’, ''fier du parcours réalisé par les Mourabitoune : ‘’Je suis très fier de nos résultats et de notre exploit face à l’Algérie (NDLR : victoire 1 à 0). L’objectif était de faire mieux que les éditions précédentes en remportant un premier succès, lequel nous a qualifiés pour les huitièmes de finale. Les joueurs ont fait le boulot pour être au rendez-vous. C’est une juste récompense’’.
Interrogé sur son choix de poursuivre avec la Mauritanie, en dépit de plusieurs sollicitations, Amir Abdou a justifié sa décision :’’Parce que j’ai le sentiment que cette sélection peut aller encore plus loin. Le président de la fédération a manifesté une véritable envie de poursuivre cette aventure avec moi. La prochaine CAN est en 2025 au Maroc et nous allons débuter dans quelques mois les matchs de qualification pour la prochaine Coupe du monde. Je serais très heureux de continuer à jouer le trouble-fête avec cette équipe ».
Malgré sa réussite dans le monde professionnel, continue de rêver encore ’’de beaucoup de choses. Rêver, c’est essentiel, surtout dans un milieu difficile où on n’est jugé que sur les résultats qu’on obtienne. À court terme, faire une troisième CAN consécutive serait une grande chose. Quand on est performant, tout peut ensuite être possible’’, espère-t-il.
Après deux mois d’une grande intensité, le coach des Mourabitoune se sent ‘’rincé physiquement et psychologiquement. Quand on est engagé dans ce type de compétition, on y laisse une énergie énorme. Si on veut tirer le meilleur de son groupe, l’investissement y est permanent. On ne peut pas se permettre de se relâcher.
Par ailleurs, Amir Abdou estime ne pas avoir ‘’ le moment de savourer le chemin parcouru’’.
‘’Non, pas vraiment. Pour savourer, il faut couper et je ne sais pas couper. Mon moteur, c’est le boulot. Je me lève foot, je mange foot et je dors foot, c’est comme ça. Quand une compétition est terminée, il faut tout de suite se projeter sur les prochaines échéances et se remettre aussitôt en question’’.Il a les yeux rivés sur les prochaines échéances des Mourabitoune notamment les éliminatoires de la Coupe du monde zone Afrique et celles de la CAN 2025 Maroc.
Fort de ses succès avec la sélection nationale des Comores à la CAN 2021 et avec celle de la Mauritanie en 2024, Amir Abdou s’est fait, à l’image de Claude Leroy ou Hervé Renard, un nom dans le football africain.’’ Désormais, dans le milieu, je suis reconnu et respecté pour mon travail’’, soupire-t-il. Jugeant son parcours, Amir Abdou estime que :’’C’est celui d’un bosseur qui a su saisir sa chance. Je me suis servi de mes expériences pour grandir et faire grandir mes joueurs. Au-delà du projet de jeu qui est le fil conducteur de n’importe quelle équipe, le plus important est de fédérer des hommes. Une sélection, c’est une aventure humaine. Avant le match contre l’Algérie, j’ai rappelé à mes joueurs qu’il fallait toujours y croire pour réussir. Je sais d’où je viens et cela m’aide à faire passer ce message’’,a-t-il terminé.
Interrogé sur son choix de poursuivre avec la Mauritanie, en dépit de plusieurs sollicitations, Amir Abdou a justifié sa décision :’’Parce que j’ai le sentiment que cette sélection peut aller encore plus loin. Le président de la fédération a manifesté une véritable envie de poursuivre cette aventure avec moi. La prochaine CAN est en 2025 au Maroc et nous allons débuter dans quelques mois les matchs de qualification pour la prochaine Coupe du monde. Je serais très heureux de continuer à jouer le trouble-fête avec cette équipe ».
Malgré sa réussite dans le monde professionnel, continue de rêver encore ’’de beaucoup de choses. Rêver, c’est essentiel, surtout dans un milieu difficile où on n’est jugé que sur les résultats qu’on obtienne. À court terme, faire une troisième CAN consécutive serait une grande chose. Quand on est performant, tout peut ensuite être possible’’, espère-t-il.
Après deux mois d’une grande intensité, le coach des Mourabitoune se sent ‘’rincé physiquement et psychologiquement. Quand on est engagé dans ce type de compétition, on y laisse une énergie énorme. Si on veut tirer le meilleur de son groupe, l’investissement y est permanent. On ne peut pas se permettre de se relâcher.
Par ailleurs, Amir Abdou estime ne pas avoir ‘’ le moment de savourer le chemin parcouru’’.
‘’Non, pas vraiment. Pour savourer, il faut couper et je ne sais pas couper. Mon moteur, c’est le boulot. Je me lève foot, je mange foot et je dors foot, c’est comme ça. Quand une compétition est terminée, il faut tout de suite se projeter sur les prochaines échéances et se remettre aussitôt en question’’.Il a les yeux rivés sur les prochaines échéances des Mourabitoune notamment les éliminatoires de la Coupe du monde zone Afrique et celles de la CAN 2025 Maroc.
Fort de ses succès avec la sélection nationale des Comores à la CAN 2021 et avec celle de la Mauritanie en 2024, Amir Abdou s’est fait, à l’image de Claude Leroy ou Hervé Renard, un nom dans le football africain.’’ Désormais, dans le milieu, je suis reconnu et respecté pour mon travail’’, soupire-t-il. Jugeant son parcours, Amir Abdou estime que :’’C’est celui d’un bosseur qui a su saisir sa chance. Je me suis servi de mes expériences pour grandir et faire grandir mes joueurs. Au-delà du projet de jeu qui est le fil conducteur de n’importe quelle équipe, le plus important est de fédérer des hommes. Une sélection, c’est une aventure humaine. Avant le match contre l’Algérie, j’ai rappelé à mes joueurs qu’il fallait toujours y croire pour réussir. Je sais d’où je viens et cela m’aide à faire passer ce message’’,a-t-il terminé.