Amir Abdou, sélectionneur de la Mauritanie, à l'aube d'un nouveau moment historique

Le sélectionneur mauritanien, Amir Abdou, a fait ses preuves. Il n'en est pas à son coup d'essai en matière de création d'histoire et de bouleversements. Dans cette exclusivité pour CAFonline, il fait le point sur ce qui a été réalisé jusqu'à présent à la Coupe d'Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d'Ivoire 2023 et se réjouit de ce qui va suivre.

Les huitièmes de finale sont un terrain familier pour cet homme de 51 ans
Il voit dans le match contre le Cap-Vert une occasion unique d'entrer dans l'histoire
Pour la deuxième fois consécutive, vous participez à la CAN, comment vous sentez-vous ?

Cela fait deux ans et demi que je travaille avec la Mauritanie et je suis fier de ce que nous avons accompli jusqu'à présent. C'est un grand honneur pour moi de participer à la Coupe d'Afrique des Nations pour la deuxième fois et c'est grâce au travail acharné des joueurs qui sont allés battre l'Algérie pour que nous puissions nous qualifier. Je ne pouvais pas y arriver tout seul, c'est donc un honneur pour moi.

Comment s'est déroulé l'accueil à Bouaké ?

Nous avons été très surpris à Bouaké, nous avons eu un bon accueil, les infrastructures étaient bonnes, les Ivoiriens nous ont très bien accueillis, nous étions dans une ville accueillante, le terrain était en très bon état, le tournoi est une réussite.

Que ressentez-vous en sachant que vous êtes le premier entraîneur à remporter un match de CAN avec la Mauritanie ?

Nous avons préparé les joueurs mentalement et physiquement et nous nous sommes assurés qu'ils avaient le bon état d'esprit pour être à la hauteur de la tâche. Je suis très fier d'avoir contribué à cette phase de groupe. Personne ne pensait que nous pourrions nous qualifier dès la phase de groupe, mais nous l'avons fait, nous ne baissons pas les bras, nous allons continuer. Seul Dieu le sait, pour l'instant, je me concentre sur les huitièmes de finale et nous verrons plus tard.

Vous avez créé la surprise au Cameroun et l'avez répétée en Côte d'Ivoire. Comment donnez-vous confiance à votre équipe pour les grands matches ?

Ce que nous avons réalisé avec les Comores était quelque chose d'extraordinaire, car c'est mon pays et j'ai dit que nous pouvions le refaire. J'ai dit que ce qui s'était passé avec les Comores pourrait se répéter avec la Mauritanie, mais personne n'a cru en nous et, en fin de compte, nous nous sommes qualifiés après notre victoire contre l'Algérie.

Vous étiez dans un groupe difficile avec l'Algérie, le Burkina Faso et l'Angola.

Les deux premiers matches que nous avons joués ont été positifs pour nous, contre l'Angola et le Burkina Faso. Il était important que nous ayons le même état d'esprit. Par la suite, les joueurs ont cru en eux et se sont lancés. C'est positif pour nous.

Quelle sera l'approche pour le huitième de finale contre le Cap-Vert ?

Le Cap-Vert est également considéré comme un outsider. Tout ce que je peux dire, c'est que nous allons nous préparer en conséquence. Tout ce que je peux dire, c'est que nous allons nous préparer en conséquence. Il est donc important pour nous de rester calmes. Personne ne pensait que nous pouvions nous qualifier. L'objectif est de rester humble et de faire en sorte d'aller le plus loin possible, de passer cette phase à élimination directe, d'entrer dans l'histoire et d'apporter de la joie au peuple mauritanien.

C'est un rêve, un très grand rêve. Pour réaliser ce rêve, nous devons avancer pas à pas. Nous devons regarder les matches, si nous faisons un bon match contre le Cap-Vert, nous verrons ce que nous pouvons faire plus tard.
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