Mauritanie : les travaux colossaux d'Amir Abdou
Deux années après avoir emmené les Comores jusqu'en 8es de finale de la CAN, Amir Abdou rêve de réitérer cet exploit avec la Mauritanie en Côte d'Ivoire. Pour cela, l'entraîneur franco-comorien peut se reposer sur ses travaux colossaux depuis son arrivée à la tête des Mourabitounes. Amir Abdou, le coach qui monte en Afrique. Corentin Martins est une légende d'Auxerre... et de la Mauritanie.
Réputé pour sa technique soyeuse en tant que joueur, le Brestois a réussi l'exploit de mettre ce pays d'Afrique de l'Ouest sur la carte du continent. A la tête des Mourabitounes entre 2014 et 2021, le Français leur a permis de participer aux deux premières CAN de leur histoire. Son départ suite à des mauvais résultats a d'ailleurs marqué une période d'instabilité avec le passage raté de Didier Gomes Da Rosa. Mais un homme est venu reprendre le flambeau depuis. La Mauritanie, nouvel acteur qui compte Cet homme, c'est Amir Abdou. Un entraîneur totalement méconnu en France qui a fait ses gammes avec la réserve d'Agen (2010-2012) et l'Entente Golfech-Saint-Paul (2012-2014) avant de prendre son envol avec son pays, les Comores. Son passage de huit années (2014-2022) a été une franche réussite puisqu'il a permis à la formation insulaire de disputer la première CAN de son histoire en 2021. Mieux encore, il a hissé les Coelacanthes jusqu'à un 8e de finale épique contre le Cameroun (1-2) avec notamment la présence du latéral gauche Chaker Alhadhur dans le but pour compenser l'absence des trois gardiens suite à la recrudescence des cas de Covid-19.
En parallèle de son aventure avec les Comores, l'entraîneur né à Marseille a repris en 2020 la formation du Nouadhibou FC, avec laquelle il a remporté les trois derniers championnats de Mauritanie. Une expérience réussie qui lui a ouvert les portes de la sélection en mars 2022.
Depuis 18 mois, les résultats obtenus sont impressionnants : 13 victoires, 4 nuls et 3 défaites en 20 matchs avec notamment 11 clean-sheet et même une série de 14 matchs sans revers. En plus d'avoir atteint les quarts de finale du dernier CHAN avec une courte défaite face au Sénégal (0-1), le futur vainqueur, Abdou a propulsé la Mauritanie pour sa troisième CAN, l'hiver prochain, en terminant devant le Gabon lors des éliminatoires. Un 8e de finale comme objectif Quels sont ses objectifs pour la compétition à venir en Côte d'Ivoire ? Gagner au moins un match pour écrire l'histoire de la sélection et se mettre à rêver d'une qualification pour le prochain tour.
Comme avec les Comores il y a deux ans. «De faire mieux que les précédentes éditions. Nous irons chercher un résultat positif car pour l'instant, la Mauritanie n'a pas encore gagné un match. L'objectif est de se surpasser» , a prévenu le technicien de 51 ans dans un entretien accordé au site de la CAF. «C'est le sommet. Cette compétition est magique. Nous, qui sommes issus des quartiers, on voit des minis CAN partout. Les gamins qui prennent part à ces compétitions rêvent d'être à la grande CAN et nous avons l'opportunité d'y participer. Il nous tarde d'y être» , a rajouté Abdou, qui connaît désormais ses adversaires dans le groupe D : le Burkina Faso (16 janvier), l'Angola (20 janvier) et l'Algérie (23 janvier). Une poule compliquée qui ne devrait pas effrayer le guide des Mourabitounes. Avec un nouvel exploit en perspective ?
Maxifoot
Réputé pour sa technique soyeuse en tant que joueur, le Brestois a réussi l'exploit de mettre ce pays d'Afrique de l'Ouest sur la carte du continent. A la tête des Mourabitounes entre 2014 et 2021, le Français leur a permis de participer aux deux premières CAN de leur histoire. Son départ suite à des mauvais résultats a d'ailleurs marqué une période d'instabilité avec le passage raté de Didier Gomes Da Rosa. Mais un homme est venu reprendre le flambeau depuis. La Mauritanie, nouvel acteur qui compte Cet homme, c'est Amir Abdou. Un entraîneur totalement méconnu en France qui a fait ses gammes avec la réserve d'Agen (2010-2012) et l'Entente Golfech-Saint-Paul (2012-2014) avant de prendre son envol avec son pays, les Comores. Son passage de huit années (2014-2022) a été une franche réussite puisqu'il a permis à la formation insulaire de disputer la première CAN de son histoire en 2021. Mieux encore, il a hissé les Coelacanthes jusqu'à un 8e de finale épique contre le Cameroun (1-2) avec notamment la présence du latéral gauche Chaker Alhadhur dans le but pour compenser l'absence des trois gardiens suite à la recrudescence des cas de Covid-19.
En parallèle de son aventure avec les Comores, l'entraîneur né à Marseille a repris en 2020 la formation du Nouadhibou FC, avec laquelle il a remporté les trois derniers championnats de Mauritanie. Une expérience réussie qui lui a ouvert les portes de la sélection en mars 2022.
Depuis 18 mois, les résultats obtenus sont impressionnants : 13 victoires, 4 nuls et 3 défaites en 20 matchs avec notamment 11 clean-sheet et même une série de 14 matchs sans revers. En plus d'avoir atteint les quarts de finale du dernier CHAN avec une courte défaite face au Sénégal (0-1), le futur vainqueur, Abdou a propulsé la Mauritanie pour sa troisième CAN, l'hiver prochain, en terminant devant le Gabon lors des éliminatoires. Un 8e de finale comme objectif Quels sont ses objectifs pour la compétition à venir en Côte d'Ivoire ? Gagner au moins un match pour écrire l'histoire de la sélection et se mettre à rêver d'une qualification pour le prochain tour.
Comme avec les Comores il y a deux ans. «De faire mieux que les précédentes éditions. Nous irons chercher un résultat positif car pour l'instant, la Mauritanie n'a pas encore gagné un match. L'objectif est de se surpasser» , a prévenu le technicien de 51 ans dans un entretien accordé au site de la CAF. «C'est le sommet. Cette compétition est magique. Nous, qui sommes issus des quartiers, on voit des minis CAN partout. Les gamins qui prennent part à ces compétitions rêvent d'être à la grande CAN et nous avons l'opportunité d'y participer. Il nous tarde d'y être» , a rajouté Abdou, qui connaît désormais ses adversaires dans le groupe D : le Burkina Faso (16 janvier), l'Angola (20 janvier) et l'Algérie (23 janvier). Une poule compliquée qui ne devrait pas effrayer le guide des Mourabitounes. Avec un nouvel exploit en perspective ?
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