CAN 2025 : Ahmed Yahya pour le service après vente (vidéo)

Une semaine après l’annonce des pays hôte des deux prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des Nation, la CAN 2025 et celle de 2027, la confédération africaine de football (CAF)revient par la voix de son deuxième vice-président, le mauritanien Ahmed Yahia, sur ces annonces. Invité de l’émission Talents d’Afrique sur Canal+ Sport, le deuxième vice-président de l’instance panafricaine qui ne s’est jamais présenté à un scrutin (membre coopté par Ahmad Ahmad en 2017 et reconduit par Patrice Motsepe), est revenu sur le choix du Maroc pour 2025. « Tout d’abord, la CAF a voulu que tout le monde soit candidat. Cela s’est fait d’une manière démocratique. Et il y a effectivement une mission indépendante gérée par des experts (les cabinets d’études) qui ont donné une notation des rapports au comité exécutif », a rappelé l’ancien candidat à la présidence de la CAF en 2021.


Interrogé sur les rapports des cabinets « indépendants » (Roland Berger et PWC), qui ont conduit les missions d’inspection dans l’ensemble des pays candidats qui ont placé le Maroc nettement devant tout le monde, Ahmed Yahya a indiqué : « Je sais que le Maroc avait un bon dossier. Mais les autres aussi étaient de bons candidats. Après, c’est eux qui ont décidé de se retirer. A aucun moment la CAF n’a voulu qu’un candidat se retire », a assuré le dirigeant. La CAF qui en 2019 avait décidé de faire appel à des cabinets externes pour l’évaluation des candidatures s’est une nouvelle fois tiré une balle dans le pied. Le retrait de l’Algérie au dernier moment (24h avant l’annonce) a mis l’instance de Patrice Motsepe dans la difficulté et l’a contraint d’attribuer la CAN 2027, à trois pays de l’Afrique de l’est, la le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. Les deux premiers pays ne disposent d’aucun stade homologué par la CAF et sont obligés de recevoir à l’extérieur, sans parler des terrains d’entraînement et de l’infrastructure routière, hospitalière et hôtelière.
footafrique