CAN 2023 : Un technicien mauritanien pour le retour au premier plan de la Libye
Moustapha Sall, l’ancien milieu de terrain offensif mauritanien devenu technicien, après avoir cheminé avec le Français Corentin Martins chez les Mourabitounes, a dit oui à ce dernier nommé à la tête de la sélection de Libye qui ambitionne de recoller à l’élite du football continental lors de la prochaine CAN 2023 en réussissant de brillantes qualifications.
En attendant, l’ancien milieu de terrain mauritanien en vacances dans son pays, a accepté de revenir sur ces semaines passées en Libye ‘’une Nation passionnée de football et qui retrouve la paix qu’on espère durable’’, a-t-il dit dans cet entretien avec CAFOnline.com. La sélection libyenne a battu celle du Botswana 1-0 avant de chuter (0-2) lors de la deuxième journée contre la Guinée Equatoriale
CAFOnline.com : Vous n’avez pas cherché la solution de facilité ou la porte d’à côté en acceptant d’aller en Libye.
Moustapha Sall : (Rires). On peut le dire mais quand l’opportunité s’est offerte à moi, je peux vous assurer que je n’ai pas hésité. Nous ne savons jamais ce que demain sera fait et quand les contacts ont été établis avec l’équipe libyenne qui a joué un match amical contre la Mauritanie, j’ai dit oui. Parce que pour moi, ce serait une nouvelle expérience sur le plan de l’entraînement et sur le plan humain, une page enrichissante, une nouvelle atmosphère de travail et de voir ce qui se passe dans ce pays qui est une Nation de football. Avec les événements récents, on oublie que ce pays a remporté le CHAN en 2014 et a joué une finale de CAN en 1982 et que les clubs libyens participent aux compétitions Interclubs et certains y font de bons résultats. Et qui plus est, quand je disais oui, j’étais au chômage depuis six mois.
Comment votre entourage, votre famille ont réagi après votre choix ?
C’est clair quand on dit aux gens qu’on part en Libye, on pense à un pays en guerre mais je peux vous assurer qu’une certaine stabilité se met en place, on espère qu’elle va continuer et qu’on aura une paix définitive. C’est un pays qui respire le football, il y a un grand engouement, le pays est en reconstruction et nous sommes dans de bonnes conditions de travail. Comment s’est construite cette relation de confiance avec le Français Martins ?
C’est au fur et à mesure, nous avons travaillé pendant sept ans avec la sélection mauritanienne et qualifier la sélection A à deux phases finales de Coupe d’Afrique des nations en 2019 et en 2021. C’est un adepte du travail collectif même si en dernier ressort, c’est lui qui prend ses responsabilités. Ça se passe bien, il y a une confiance et un respect mutuels, tout le monde est mis à contribution pour donner son point de vue.
Quels sont les objectifs avec la sélection libyenne absente de la CAN depuis 2012 ?
Forcément la qualification à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. Tout sera mis en œuvre dans cet objectif. Avec le système de qualification du CHAN , nous sommes assurés d’être présents en Algérie et nous pouvons nous concentrer sur les éliminatoires de la CAN. Et la décision de reporter les prochaines journées sera mise à contribution pour jouer des matchs amicaux et connaître davantage nos joueurs. C’est aussi laisser à nos représentants à la Coupe du Monde de la FIFA 2022 de bien se préparer pour donner une bonne image du football africain.
CAF
En attendant, l’ancien milieu de terrain mauritanien en vacances dans son pays, a accepté de revenir sur ces semaines passées en Libye ‘’une Nation passionnée de football et qui retrouve la paix qu’on espère durable’’, a-t-il dit dans cet entretien avec CAFOnline.com. La sélection libyenne a battu celle du Botswana 1-0 avant de chuter (0-2) lors de la deuxième journée contre la Guinée Equatoriale
CAFOnline.com : Vous n’avez pas cherché la solution de facilité ou la porte d’à côté en acceptant d’aller en Libye.
Moustapha Sall : (Rires). On peut le dire mais quand l’opportunité s’est offerte à moi, je peux vous assurer que je n’ai pas hésité. Nous ne savons jamais ce que demain sera fait et quand les contacts ont été établis avec l’équipe libyenne qui a joué un match amical contre la Mauritanie, j’ai dit oui. Parce que pour moi, ce serait une nouvelle expérience sur le plan de l’entraînement et sur le plan humain, une page enrichissante, une nouvelle atmosphère de travail et de voir ce qui se passe dans ce pays qui est une Nation de football. Avec les événements récents, on oublie que ce pays a remporté le CHAN en 2014 et a joué une finale de CAN en 1982 et que les clubs libyens participent aux compétitions Interclubs et certains y font de bons résultats. Et qui plus est, quand je disais oui, j’étais au chômage depuis six mois.
Comment votre entourage, votre famille ont réagi après votre choix ?
C’est clair quand on dit aux gens qu’on part en Libye, on pense à un pays en guerre mais je peux vous assurer qu’une certaine stabilité se met en place, on espère qu’elle va continuer et qu’on aura une paix définitive. C’est un pays qui respire le football, il y a un grand engouement, le pays est en reconstruction et nous sommes dans de bonnes conditions de travail. Comment s’est construite cette relation de confiance avec le Français Martins ?
C’est au fur et à mesure, nous avons travaillé pendant sept ans avec la sélection mauritanienne et qualifier la sélection A à deux phases finales de Coupe d’Afrique des nations en 2019 et en 2021. C’est un adepte du travail collectif même si en dernier ressort, c’est lui qui prend ses responsabilités. Ça se passe bien, il y a une confiance et un respect mutuels, tout le monde est mis à contribution pour donner son point de vue.
Quels sont les objectifs avec la sélection libyenne absente de la CAN depuis 2012 ?
Forcément la qualification à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. Tout sera mis en œuvre dans cet objectif. Avec le système de qualification du CHAN , nous sommes assurés d’être présents en Algérie et nous pouvons nous concentrer sur les éliminatoires de la CAN. Et la décision de reporter les prochaines journées sera mise à contribution pour jouer des matchs amicaux et connaître davantage nos joueurs. C’est aussi laisser à nos représentants à la Coupe du Monde de la FIFA 2022 de bien se préparer pour donner une bonne image du football africain.
CAF