ASAC Concorde : Ibrahima Sy pique la FFRIM

Les langues se délient au lendemain de l’élimination de l’ASAC Concorde pour les phases finales d’accession en Super D1. Pour n'avoir pas mis toutes les équipes dans les mêmes conditions de compétition avec des sites fiables, la programmation des rencontres à des horaires impossibles, le département des compétitions nationales est indexé pour son laxisme étalé ,durant toute la saison.
Dans une déclaration à RimSport.net , le manager général de l’ASAC Concorde,Ibrahima Alpha Sy peste contre les instances nationales,en mal d’inspiration et de gouvernance dans la gestion des compétitions nationales. Sy liste des dysfonctionnements et des décisions prises sous le sceau de l’improvisation par le département des compétitions nationales de la FFRIM aujourd’hui sur la sellette . Dénonçant ce qu’il qualifie de ‘dérives’’, le fils du troisième vice-président de la FFRIM souligne que ‘’le football mauritanien mérite plus que ce manque de sérieux’’.
Prenant son courage à deux mains, le jeune manager des Bleu et Blanc , estime qu ‘’Il est temps de prendre des décisions fortes ‘’.Enfin, le jeune Sy se dit fier de ses poulains. Belle ambiance en perspective !!!

Déclaration intégrale :

‘’On a joué à des horaires intenables, sans aucun respect pour le rythme et la santé des joueurs.
On est restés un mois sans compétition, simplement parce qu’un club avait envoyé des joueurs en tests à l’étranger.
Et pour finir, on nous a imposé de disputer la dernière journée sur un terrain inconnu, non homologué, comme si tout cela n’avait aucune importance. Je sais, certains diront que je me plains tard. Mais tout au long de la saison, à chaque prise de parole, j’ai dénoncé ces dérives. Rien n’a bougé.Le football mauritanien mérite mieux que ce manque de sérieux.
Il est temps de prendre des décisions fortes. Pas demain. Pas après-demain. Maintenant.
Quant à mon équipe, je suis extrêmement fier d’eux. Sincèrement, c’est peut-être la meilleure équipe de Concorde que j’ai vue de mes propres yeux.Et pourtant, j’en ai vu des générations soulever des trophées. Mais ces joueurs-là sont des guerriers.
Ils ont le niveau de la première division, et malgré tout, ils ont accepté de se sacrifier pour défendre nos couleurs.
Je les remercie du fond du cœur. Peu importe la suite, ils feront toujours partie de la famille Concorde’’.